La ferme maraîchère bio de L’Union va alimenter les quelque 1100 à 1200 repas par jour des trois groupes scolaires et le portage de repas à domicile pour les anciens./DR.
Par Paul Périé. Le 13 mars 2024 à 10h40.
Il devrait arriver mi-mars et disposera de 1,4 hectare. La mise en culture des fruits et légumes commencera cet automne.
La ferme maraîchère bio de L’Union va alimenter les quelque 1100 à 1200 repas par jour des trois groupes scolaires et le portage de repas à domicile pour les anciens./DR
Après un appel à candidatures, L’Union (Haute-Garonne) a trouvé le maraîcher qui va exploiter sa future ferme bio. « Il devrait arriver mi-mars. Le projet est lancé », se félicite Yvan Navarro, adjoint au maire en charge du dossier. Objectif, fournir fruits et légumes aux cantines de cette ville de plus de 12 000 habitants de l’agglomération toulousaine. Pour l’élu, c’est l’aboutissement d’une idée lancée il y a trois ans et demi, lors de la précédente campagne municipale, après avoir découvert le concept lancé par la ville de Mouans-Sartoux, dans les Alpes-Maritimes. « Nous sommes allés voir sur place, nous avons échangé avec les personnes impliquées et nous voulions le reproduire à plus petite échelle », explique-t-il.
Alors que de nombreuses collectivités choisissent de confier certaines parcelles à des exploitants agricoles, L’Union a fait le choix d’une régie pour embaucher un maraîcher. « L’idée est de réduire le circuit, de faire du local pour les repas des scolaires et des anciens. On ne pouvait donc pas demander à un agriculteur, qui ne s’y serait pas retrouvé financièrement, argumente Yvan Navarro.
Des aménagements réalisés au printemps
Cette ferme va s’installer sur un terrain de 1,7 hectare précédemment mis à disposition d’un agriculteur, mais laissé en jachère depuis trois ans pour permettre sa conversion en bio. Des investissements seront réalisés au printemps et cet été pour aménager le site, en fonction notamment des indications du maraîcher municipal, qui disposera de 1,4 hectare consacré aux cultures. « Le début de mise en culture est prévu pour cet automne », précise l’élu de L’Union, qui s’est par ailleurs appuyé sur l’expertise de Toulouse Métropole pour mener des études sur ce modèle.
À l’heure actuelle, la commune sert 1100 à 1200 repas par jour entre les trois groupes scolaires et le portage de repas à domicile pour les anciens. Là où Mouans-Sartoux répond à 80 % des besoins en fruits et légumes, L’Union « espère progressivement couvrir 20 à 30 % puis monter en puissance », assure Yvan Navarro.